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21.09.2011

La cheffe de l’Office des hôpitaux s’attend à une augmentation des séjours en milieu stationnaire et à un recul des traitements ambulatoires – un changement de modèle ?

 Le Conseil-exécutif du canton de Berne a présenté en août dernier la nouvelle planification des soins pour le secteur de la santé. Le nouveau système de financement des hôpitaux est l’un des défis essentiels de la planification actuelle. La Direction de la santé publique s’attend à une augmentation des traitements stationnaires.

 Selon la Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale (SAP), la demande en lits d’hôpitaux va augmenter plus fortement que la demande en traitements ambulatoires, remettant ainsi en question le principe « L’ambulatoire avant l’institutionnel ».

Annamaria Müller Imboden, cheffe de l’office des hôpitaux, en attribue les causes d’une part à la structure démographique en mutation et d’autre part au nouveau financement des hôpitaux. Selon la SAP, les hôpitaux ont intérêt à s’occuper de traitements stationnaires car le nouveau système prévoit un financement en fonction du nombre de traitements. Les assureurs profitent également des traitements en milieu hospitalier : Tandis que le tarif SwissDRG s’applique dans le domaine des soins aigus stationnaires, auxquels le canton de Berne participe à raison de 55 % des coûts, c’est le tarif TARMED qui est applicable pour le secteur ambulatoire, que les assureurs financent seuls, à raison de 100%.

Les hôpitaux, pour leur part, ont un autre point de vue. Selon Beat Straubhaar, président de l’Association des hôpitaux bernois Diespitäler.be, la crainte d’une augmentation des cas stationnaires est infondée étant donné que ces traitements impliquent des charges.

Les assureurs considèrent la question « ambulatoire –institutionnel » de manière diverse. Alors que Visana estime le traitement ambulatoire comme plus pertinent sur le plan économique, selon la CPT, cette question dépend du problème médical concret.

A l’heure actuelle, la Conférence des directeurs cantonaux de la santé, de même que le Conseil fédéral, cherche une solution qui permette un système d’incitation « juste ».

L’Association cantonale bernoise d’aide et de soins à domicile est déconcertée par les déclarations qui remettent en question le principe de « l’ambulatoire avant l’institutionnel ». Serait-ce que, à la SAP, la main droite ignore ce que fait la gauche ? En 2007 le principe de « l’ambulatoire avant l’institutionnel » a été inscrit dans la planification des soins. L’office des personnes âgées et handicapées (OPAH) engage les organisations d’aide et de soins à domicile (ASAD) à rendre cet objectif atteignable. Les organisations d’ASAD approuvent cette formule et se sont hissés à la hauteur des exigences du secteur de la santé d’aujourd’hui en opérant des fusions, des restructurations et des contrôles de qualité. (Source : Le Bund, 3.9.2011)

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