Enquête satisfaction des collaboratrices et collaborateurs 2011
La deuxième enquête satisfaction des collaboratrices et collaborateurs des organisations d’aide et de soins à domicile (ASAD) du canton de Berne a été réalisée en 2011. Les conclusions en sont connues depuis la mi-novembre. Comme dans le dernier sondage, il se révèle que le degré de satisfaction au travail est élevé, de même que le « commitment » (sentiment d’appartenance) des personnes interrogées.
Indications concernant l‘enquête
25 organisations d’ASAD et 2104 collaborateurs ont pris part à l’enquête 2011. Comme en 2009, l’enquête a porté sur la satisfaction au travail, le « commitment » et, influencé par ces deux facteurs, le comportement axé sur les objectifs des collaborateurs. L’enquête a été réalisée par l’institut de conseil externe indépendant empiricon AG.
Condensé des résultats
En résumé, la satisfaction au travail et le commitment obtiennent une note très élevée. Ces valeurs sont stables en comparaison avec l‘enquête 2009. Avec une note de 77 points (sur 100) la satisfaction au travail a perdu un point par rapport au sondage 2009. Il en va de même pour le commitment qui, en 2011, est passé de 88 à 87.
Les personnes interrogées accordent les meilleures notes aux thématiques contenu du travail, attractivité, climat de travail, compétence sociale et changements. Elles se montrent plus critiques sur celles de la collaboration avec les fournisseurs de prestations externes (67 points), notamment avec les médecins et les hôpitaux, de même qu’avec la rémunération (68 points), point qui toutefois, selon empiricon AG, est la question la plus critiquée dans l’ensemble de la branche. La formation continue (74 points), la collaboration interne (77 points) et le temps de travail disponible pour effectuer les tâches (77 points) sont aussi comparativement moins bien notés que les autres thématiques.
Différences entre les organisations grandes et petites et selon la région linguistique
Seules de minimes différences sont à observer entre les organisations d’ASAD de grande taille et les organisations de petite taille. Seule l’orientation clients est mieux notée par les petites organisations, avec une moyenne de 88 points, que par les grandes organisations (80 points).
De petites disparités existent entre les deux régions linguistiques. Les organisations alémaniques accordent une note un peu meilleure à la direction, à la rémunération, au climat de travail et à l’internet dans son rôle de source d‘information alors que les organisations de langue française notent mieux les thématiques orientation clients, qualité et temps de travail.
Résultats dépendant de l’âge et du sexe
L’enquête révèle que la satisfaction au travail reçoit un maximum de points (83) des personnes de plus de 60 ans. Cette note est la plus basse auprès des collaboratrices et collaborateurs de moins de 30 ans (73 points). Il en va de même des résultats en fonction de l’ancienneté. Les personnes ayant une expérience professionnelle de 16 ans ou plus affichent, avec 80 points, la plus grande satisfaction au travail alors que celles qui n’ont que 1 à 10 ans d’expérience professionnelle n’en donnent que 75. Si l’on considère les catégories professionnelles, la satisfaction au travail est moins bien notée (75 points) par les professionnel·le·s des soins infirmiers, les aides familiales, les ASSC, les infirmières assistantes CC CRS et les aides pour personnes âgées que par les aides-soignantes CRS (79 points) et les personnes travaillant dans l’administration, la technique, la gestion ou le nettoyage (82 points). Les personnes qui indiquent la satisfaction au travail la plus grande sont celles qui ne travaillent pas dans l’une des catégories citées (86 points). Il apparaît en revanche que ces dernières donnent la note la plus basse à l’encouragement à la formation spécialisée (59 points).
En ce qui concerne les personnes en formation, les résultats du questionnaire révèlent qu’elles se situent, avec 76 points, dans la moyenne des notes accordées en matière de satisfaction au travail. Elles jugent de manière plus restrictive la question de savoir si elles travailleront encore dans l’organisation d’ASAD actuelle dans deux ans (53 points), ce qui représente une valeur basse comparativement à d’autres catégories professionnelles ou fonctions (p. ex. le personnel de nettoyage : 85 points). De manière compréhensible, la note accordée par les personnes en formation à la rémunération est basse (50 points).
Il peut être intéressant pour les organisations qui ont participé aux deux sondages de comparer les résultats des enquêtes 2009 et 2011. Des analyses détaillées peuvent être requises auprès de l’institut de conseil empiricon AG moyennant finances. La comparaison met également en évidence les domaines dans lesquels une organisation a déjà mis en place des changements ces deux dernières années et ceux dans lesquels elle peut faire mieux.